LES ANALYSES DU RBDH
L’occupation de logements vides et le squat répondent à des nécessités. Celles de personnes précarisées qui ne trouvent pas à se loger dans un marché du logement spéculatif et excluant. Faut–il le rappeler, Bruxelles connait une pénurie de logements abordables, les loyers sur le marché privé sont trop élevés, ils continuent d’augmenter bien plus vite que les revenus des bruxellois.es, et le logement social manque cruellement. Les services d’urgence, les maisons d’accueil et les services de soutien aux sans–abris souffrent également d’une saturation chronique. Occuper, c’est aussi dénoncer les abus des propriétaires et les logiques spéculatives.
Le RBDH est allé à la rencontre de Clémence et Manon. Jeunes, engagées, révoltées, animées mais fatiguées. En squattant des maisons, elles interrogent la propriété privée et défendent des modes de fonctionnement collectifs et solidaires. Partagées entre lassitude et conviction profonde, elles se disent parfois aussi perdues.
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